
Ohayo mina !
Le voici tout beau tout chaud tout finit ! Je suis heureuse de l'avoir terminé après avoir eut temps de mal à trouver une fin. Je m'excuse par avance des fautes d'orthographe dans cette fiction, je pense qu'elles sont légion. En tout cas, merci à tout ceux qui me suivent encore sur ce blog de leur soutient. Je vous adore mes poussinnets ^w^ et merci à mes fans naissant sur wattpad. Je suis novice sur la plateforme donc j'avoue avoir du mal a trouver mes marques pour l'instant mais ce n'est pas ce qui m'importe. Moi, tout ce que je veux c'est écrire. Bref:
Bonne Lecture !
Chapitre 5: L'oiseau s'est brulé les ailesJe gravis les marches aussi rapidement que mon corps me le permet. La chaleur de la maison devient insoutenable et l'air dense me coupe la respiration un peu à chaque bouffée d'air que je tente de prendre. La fumée est nettement plus dense à l'étage. Accroupis, mes poumons cherche naturellement l'air frais proche du sol. De mes mains noircis par la suie, je pousse les planches tombées du plafond. Ma peau me pique au contact chaud du bois sur mes doigts. Le nombre de planches jonchant le sol n'augure rien de bon quant au devenir du bâtiment, je dois faire vite sinon ce n'est pas le feu qui nous engloutira mais le poids de notre propre maison. Traversant le long corridor, le feu me brule sans arrêt. Tout ce qui m'entoure ne cesse d'attaquer ma peau blanche devenue rouge. A bout de souffle, je crie encore le prénom de mon frère. Ma voix se perd dans le crépitement des flammes. Entendre le crissement des flammes et du bois autour de moi ne fait qu'accroitre mon sentiment de panique. Du mieux que je peux, je me presse vers la chambre de Sting. Les flammes y sont des plus intenses et dévorent les murs, le sol et tout les objets de la petite pièce. Un tas de papiers posé au pied du lit semble bruler de plus bel.
"Sting ! On s'en va vient !"
Dans l'embrasure de la porte, je crie à mon frère de me rejoindre mais mes appels ressent vain. Ma voix semblent avoir du mal à peser contre les cris du feu. Sting regarde le coeur des flammes qui s'étalent autour de lui. A aucun moment son regard ne se tourne vers moi. Je ne sais s'il m'ignore ou si le bruit l'empêche de prendre conscience de ma présence. Un bref regard dans la pièce me fait prendre conscience de l'urgence de la situation. Je ne peux définitivement pas le laisser ici. D'un pas sûr mais prudent, je tente de me rapprocher de lui. Le sol noirci par les flammes semblent être sur le point de s'effondre au moindre de mes pas. Ma voix se perdait toujours dans la fumée, ma toux manquent de m'étouffer à plusieurs reprises. Mes forces me quittent peu à peu. Ma vision se trouble de plus en plus alors que je m'approche de Sting. A bout de souffle, je réussis à l'atteindre. Avec le peu de force qu'il me reste, je tente de le tourner vers moi afin qu'il me regarde. Rien n'y fait, malgré mes appels et mes secousses, il ne réagit pas. Des larmes se mettent à couler le long de mes joues alors que je tente de plus bel de nous tirer de cet enfer. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas qu'il meurt. Mon affaiblissement couplé à la masse musculaire de mon frère rend tous mes efforts vain. Mon souffle se perd de plus en plus alors que je crie à mon frère qu'il faut partir. Enfin, son regard finit par se poser sur moi. Il est livide, morne, perdu dans ces flammes qui consument de plus en plus les murs. Les tintements de l'alarme des pompiers résonnent dans la carcasse de la bâtisse. Un vague espoir me traverse l'esprit. On peut être sauver, si seulement il se laissait faire. De son regard vide de toutes émotions, il pose sa main droite sur ma joue. De son pouce, il essuie une de mes larmes avant de poser délicatement ses lèvres sur mon front. L'esprit embrumé par la fumée et mes yeux gorgée par mes larmes ne me permettent plus de le distinguer nettement. Cependant, je comprends qu'il m'adresse un sourire. Il passe sa main dans mes cheveux et me chuchote à l'oreille.
"Ce n'est pas ta faute. Ne l'oublie jamais."
Alors qu'il prononce ces quelques mots presque incompréhensible dans le bruit de la batisse qui s'effondre sous nos pieds, je sens quelque chose de chaud recouvrir mon t-shirt. Lorsque mes yeux se penchent vers celui-ci, une marre de liquide rouge glisse lentement sur le parquet déjà parsemé de flammes. Un cri d'horreur s'échappe du plus profond de moi même lorsque je vois le corps de mon frère s'effondré devant moi. De mes mains légèrement brulées, je tente de stopper l'hémorragie. Le sang coule à flot et semble sans fin. Avec le peu de forces qu'il me restent, j'appuie autant que possible sur la plaie. Mes mains sont remplis de sang, le sang de mon propre frère. Ma voix se perd dans toute la maison. J'implore de l'aide, que quelqu'un vienne. On a besoin d'aide. Maintenant. On a besoin d'aide. Les flammes disparaissent petit à petit de ma vision laissant blesse à un grand brouillard noir. Effondré sur le torse ensanglanté de mon frère, mes forces m'abandonnent complètement. J'entends seulement des bruits de pas se rapprocher de notre position. J'essaye de les appeler vers nous mais ma voix a disparu. Elle m'a abandonnée. Pardonnes moi, Sting.
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Quand je réussis à me libérer de mon rêve mon corps est a moitié allongé contre un t-shirt blanc. La pression d'un regard vert intense me fait comprendre que je suis observée. Ce regard me traverse, scrute chacune des parcelles de mon âme, même la plus profonde. Une goutte de sueur perle sur mon front, coule le long de celui-ci et part se perdre dans le bout de tissu blanc. Le regard de Natsu ne me détache plus. Prise au piège, déboussolée, ma tête se niche de manière instinctive dans son cou. La chaleur qui en exhale couplé à son odeur m'apaise. Aucune réticence n'est émise de son côté. Au contraire, il pose sa main dans mon dos en faisant des mouvements s'apparentant à des caresses. Habituellement sur la défensive, les forces me manquent pour lutter. A dire vrai, mes peurs et ma haine se calme à son contact. Avec lui je peux oublier tout ce qui m'entoure. Tout disparaît autour de nous alors que j'hume un peu plus sa peau. Une telle sensation de quiétude me semblait jusqu'alors impossible, interdite. Le silence de la maison nous entoure à nouveau. Ces doigts s'emmêlent dans mes cheveux. Comment en sommes-nous arriver là ? Comment en suis-je arrivé à me coller à un véritable inconnu pour calmer mes angoisses ? Je suis pathétique. Recroquevillée contre lui, je réalise enfin l'importance de ma situation. Allongée contre cet inconnu, je l'utilise littéralement comme calmant en passant pour une folle en aspirant un peu plus son parfum. Pourtant, aucune envie ne me pousse à me séparer de lui. C'est plutôt l'inverse. Mon angoisse passée, je me décolle de son cou. La tête baissée, mon regard se pose sur tous les objets les plus loin possibles de Natsu. La gêne orne mes joues de jolies teinte de roses. Ma bêtise me sidère et me frappe en plein visage. Des centaines de reproches m'accablent alors que la main de Natsu ne s'est toujours pas séparée de mes mèches rebelles.
"Je ne peux peut-être pas comprendre."
Je sens la main de Natsu s'éloigner de plus en plus de mon dos. Effectivement, personne ne peut me comprendre. Je ne peux pas moi même. Je suis vouée à rester seule, seule avec mes cauchemards. Le fait qu'il l'énonce d'une manière si simple ne lui ressemble pourtant pas.
"J'ai envie d'être là pour toi."
Instinctivement, je me tourne vers ce nouvel inconnu. Un léger sourire arbore son visage. Tout cela ne sert à rien, tout doit disparaître pour que tout prenne fin. C'est la seule issue possible. Une larme perle au coin de mes yeux mais je ne la laisse pas couler. Une once de fierté sans doute, je ne veux pas reconnaître que j'ai peut être une nouvelle réponse à mes problèmes. Personne ne peut me comprendre. Personne. A quoi je joue a essayé de me persuader moi même ? Mon c½ur s'emballe quelque peu. La bonne blague, comme si c'était le moment pour ce genre de sentiment. Un bruit de verrou se fait entendre: mes parents. Je les avais complètement oubliés. Il ne faut pas qu'ils voient Natsu ou ils vont s'imaginer les choses les plus invraisemblables. Je le tire vers moi, le canapé est dos à la porte. S'ils ne vérifient pas le salon, tout ira bien. Ils passeront dans le couloir sans se douter un seul instant de la position dans laquelle nous sommes. L'adolescent ne comprend pas grand chose donc je lui met mon doigt sur les lèvres. Un échange de regard suffit pour qu'il comprenne: on ne doit surtout pas se faire surprendre. Par chance, mes parents sont montés directement se coucher, sûrement épuisés de leurs heures supplémentaires. Je soupire avant de pousser légèrement Natsu pour lui faire comprendre qu'il ferai mieux de partir maintenant. Rien à faire, il est toujours au-dessus de moi, son regard plongé dans le mien. Mon c½ur tambourine toujours plus dans ma pauvre poitrine. C'est stupide. Je le connais à peine. De plus, je le déteste de m'avoir empêché d'en finir avec tout ça. Poussant un peu plus sur son torse, mon regard ne peut se détacher du sien. Tout mais pas ça, pas maintenant, pas lui. Sa main se rapproche de mon visage. La tension entre nous devient insoutenable. Tout dois s'arrêter avant... Ses doigts se crispent avant de me mettre une pichenette sur le front.
"Ba-ka, me chuchote-t-il. Tu as intérêt de revenir demain. Je t'attends."
Décontenancée, je ne réagis pas lorsqu'il se relève d'au-dessus de moi et finit par partir. Mes joues rouges au possible, je ferme la porte derrière Natsu. Mes mains se posent sur mes joues et les tapotent légèrement. Qu'elle idiote j'ai été. Pourquoi devrait-il s'intéresser à toi ? Vous vous connaissez à peine et puis surtout tu es un véritable poids. Le silence finira par le lasser et il voudra mieux. Dos contre la porte, je sens des larmes perlées. Stupide fille. Stupide c½ur. Je suis vraiment trop sensible, à tomber amoureuse du premier garçon qui s'intéresse un minimum à moi. Je regarde une dernière fois dans le judas de la porte en bois foncé, il est parti. À pas feutrés, je retourne dans ma chambre. Mes parents ne doivent rien savoir de tout ça. Ce sont nos moments, nos instants, personne ne doit gâcher cela. Même si pour cela je dois me montrer discrète avec lui au lycée. Je veux préserver ce peu de bonheur que j'ai réussis à avoir. C'est stupide, je le sais parfaitement. Pardon papa, pardon maman. Demain, je devrai aller en cours, je devrai le rejoindre mais je ne peux pas. J'en meurs terriblement d'envie. Mes parents ne me laisseront pas retourner en cours avant d'avoir tirer le fin mot de toutes mes histoires, de tous mes récents problèmes. J'ai donc rendez vous chez le docteur Tetsuko pour qu'on "discute" de mon état psychologique mais également physique. Mes parents ont encore espoir que je puisse un jour parler à nouveau, chanter faux à leur en casser les tympans, rire à gorge déployée. Cela fait longtemps que je me suis quasiment résignée. Je n'y crois plus. Mes forces m'ont abandonné et j'ai abandonné le peu de force qu'il me restaient. A quoi bon lutter quand aucun ennemie ne se dresse en face hors mis mon reflet dans le miroir, ma propre faiblesse. Allongée sur le dos, les yeux rivés sur le plafond, je contemple l'étendue de mon impuissance. Les mots de Sting me parviennent encore et encore... inlassablement. Evidement que tout est de ma faute. Si j'avais sut être là, si j'avais sut l'écouter, rien de tout cela ne serai arrivé. Nerveusement, ma lèvre est maltraitée par le contact de mes lèvres. Mordillant la malheureuse, je manque de me faire saigner à plusieurs reprises. Dormir. Je dois dormir. De ma table de chevet, j'extirpe une boîte de médicament et avale un comprimé sans aucun verre d'eau. Le goût est âpre et sec contre ma langue. Cette petite dose de poudre blanche est devenue mon unique remède à la fatigue. Le visage de Natsu m'apparait tel un mirage, une forme volute s'embrouillant dans mon esprit tel un nuage informe. Bonne nuit, petit nuage.
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Tia-NaLu, Posté le dimanche 10 juin 2018 09:31
Je veux la suite 😭😭😭😭😭